Le projet > L'étape 3 d'un cycle d'ateliers

L'atelier se tiendra du 3 juin au 8 juin 2024 sur les territoires de Bagnères-de-Bigorre et de Campans dans les Hautes Pyréennées

L’atelier du Haut Adour s'inscrit dans la suite d’un premier atelier qui s’est déroulé du 28 juin au 2 juillet 2021, à l'abbaye de Royaumont (Asnières-sur-Oise, Val d’Oise), puis d’un second atelier qui s’est déroulé 27 juin au 1er juillet 2022 au sud de Limoges dans le château de Ligoure (Commune du Vigen, Haute-Vienne).

Ces deux premières rencontres autour de la géohistoire et des humanités numériques ont été mises en place dans le cadre du développement de la plateforme open data Fabrique numérique du passé, et de réflexions autour de la chaîne de traitement et de l’ouverture des données géohistoriques (https://www.fabriquenumeriquedupasse.fr/) menées dans le cadre du Consortium de l’IR* uma-Num Projets Time Machine (Cst PTM).

Nous avions comme ambition de questionner et de repenser la chaîne de l'information numérique dans les sciences historiques.

Ces deux événements ont réunis à chaque fois de quarante à cinquante de participants issus de diverses unités de recherche et de diverses disciplines (géographes, archéologues, historiens, mathématiciens, statisticiens, géomaticiens, aménageurs…) pour une semaine de partage et de réflexion collective autour des données géohistoriques numériques (Voir le programme de Royaumont, voir le programme de Ligoure).

L’édition de Royaumont nous a permis d’aborder les aspects théoriques du cycle de vie des données géohistoriques alors que l’atelier de Ligoure s'est inscrit dans une perspective plus pratique, en articulant les approches théoriques avec de longs moments de manipulations conçus comme des outils d’apprentissage collectifs. Pour chacune des étapes du cycle de vie des données numériques, de l'acquisition à sa diffusion, l’objectif des ateliers de ces dernières éditions a été de faire alterner deux temps : un premier consistant en des exposés d’experts, discutés sous la forme de séminaires participatifs ; un second organisé sous la forme d’ateliers immersifs, allant du retour d’expérience, à la mise en commun de savoirs faire, voire à l’expérimentation collective.

Ce principe structure à nouveau cette troisième édition de notre atelier et se voit même renforcé par de nouvelles dispositions avec l'implication forte du tissu associatif local et des habitants.